Ascension pour les chrétiens

 Le monde s’apprête à vivre jeudi la fête de l’Ascension. Pour les chrétiens pratiquants, cette fête a une signification religieuse bien précise: la dernière apparition de Jésus après sa Résurrection

et le jour où «il est élevé aux cieux», selon le témoignage des Evangiles

(Mc 16,19 et Lc 24,50) et des Actes des Apôtres (1,9).

L’Ascension de Jésus, selon le Nouveau Testament, s’est déroulée quarante jours après la Résurrection. Dans toute la tradition de l’Eglise, cette

fête a toujours été célébrée le jeudi de la sixième semaine après Pâques.

La notion religieuse de l’»ascension» était d’ailleurs évidente pour les

Juifs nourris de l’Ecriture. «Monter aux cieux», c’est rejoindre le domaine

de Dieu, c’est entrer dans sa gloire, c’est exprimer visiblement tout ce

qui est réalisé par la Résurrection.


Pour les disciples de Jésus, le Christ n’abandonne pas pour autant les hommmes. Avant de rejoindre son Père, il leur annonce la venue de l’Esprit-Saint et leur promet d’être avec eux pour annoncer au monde entier la Bonne Nouvelle du salut.

Dès le IVe siècle, à Jérusalem, c’est-à-dire dès l’établissement de la

paix religieuse, la fête de l’Ascension était marquée par une procession

vers le Mont des Oliviers, lieu d’où, selon l’Ecriture, «Jésus est monté au

ciel».

En France, l’Ascension est l’une des quatre fêtes légalement chômées

avec Noël, l’Assomption (15 août) et la Toussaint (1er novembre). Si pour

beaucoup de Français le jour de l’Ascension a un avant-goût de vacances à

cause du week-end prolongé, les protestants et les catholiques pratiquants

célèbrent «le Christ monté au ciel», qui reste pourtant parmi les hommes,

comme il le leur a promis.