Fais de ton aliment ton premier médicament

Les résultats ajoutent une autre pièce au puzzle dans notre compréhension des mécanismes qui relient « ce que nous mangeons » à « comment nous vieillissons ». Les chercheurs ont découvert que l’apport calorique et l’équilibre des macronutriments (protéines, lipides et glucides) dans l’alimentation avaient un fort impact sur le foie. L’apport en protéines et en calories totales a eu un effet particulièrement puissant non seulement sur les voies métaboliques, mais aussi sur les processus fondamentaux qui contrôlent le fonctionnement de nos cellules. Par exemple, la quantité de protéines ingérées a influencé l’activité des mitochondries, qui sont la partie des cellules qui produisent de l’énergie. 

Cela crée un effet en aval, car la quantité de protéines et d’énergie alimentaire consommée influence la précision avec laquelle les cellules traduisent leurs gènes en différentes protéines nécessaires pour aider les cellules à fonctionner correctement et à fabriquer de nouvelles cellules.

les "médicaliments"


Par exemple, la quantité de protéines ingérées a influencé l’activité des mitochondries, qui sont la partie des cellules qui produisent de l’énergie.

Cela crée un effet en aval, car la quantité de protéines et d’énergie alimentaire consommée influence la précision avec laquelle les cellules traduisent leurs gènes en différentes protéines nécessaires pour aider les cellules à fonctionner correctement et à fabriquer de nouvelles cellules.

Ces deux processus fondamentaux sont liés au vieillissement.

En comparaison, les médicaments agissaient principalement pour atténuer la réponse métabolique de la cellule au régime, plutôt que de les remodeler fondamentalement.

Cependant, les chercheurs ont également découvert des interactions plus spécifiques entre les effets biochimiques des médicaments et la composition du régime alimentaire.

Un médicament anti-âge a eu un effet plus important sur les modifications cellulaires causées par les graisses et les glucides alimentaires, tandis qu’un médicament contre le cancer et un autre antidiabétique ont tous deux bloqué les effets des protéines alimentaires sur les mitochondries productrices d’énergie.

L’auteur principal, le professeur David Le Couteur du Centre Charles Perkins et de la Faculté de médecine et de santé, a déclaré que bien que l’étude soit très complexe, elle montre à quel point il est important d’étudier de nombreux régimes différents en même temps, plutôt que de simplement comparer quelques régimes différents.

«Cette approche est la seule façon d’avoir une vue d’ensemble de l’interaction entre l’alimentation, notre santé et notre physiologie», a déclaré le professeur Le Couteur.

« Nous savons tous que ce que nous mangeons influence notre santé, mais cette étude a montré comment la nourriture peut considérablement influencer de nombreux processus opérant dans nos cellules. Cela nous donne un aperçu de l’impact de l’alimentation sur la santé et le vieillissement. »

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