Le chocolat : péché de gourmandise : comme c'est mignon !

 Nous venons de traverser les Fêtes de Pâques. Bien sûr les cloches n'auront donc pas failli à leur besogne en déposant dans les jardins les traditionnels chocolats... Nos chères petites têtes blondes eurent donc le plaisir de découvrir au détour d'une motte d'herbe, enrobé d'un papier brillant un bel oeuf, sinon une jolie poule à faire frémir les papilles !

Ah ! Ce chocolat... Qui n'aime pas le chocolat ? N'est-ce pas...? En plus, c'est un allié contre le stress, un puissant antidépresseur, il préserve des maladies cardiovasculaires et autres AVC, etc. Et cela grâce aux flavonoïdes notamment qu'il renferme. 

Oui MAIS... Naturellement vous le sentiez venir ce "MAIS" ! Un début trop en fanfare pour ne pas cacher une suite dissonante...


En effet, petits et grands aiment le CHOCOLAT. Cependant, même si les fameux flavonoïdes dont il est question ci-dessus sont un prétexte "scientifique" et quasiment "médicinal" afin de se ruer sur ce mets des Dieux selon ce qu'en pensaient les Mayas et les Aztèques jadis, il vous suffit de jeter un oeil sur le tableau nutritionnel des articles chocolatés d'aujourd'hui : stupeur ! Et même horreur !!!!

Pourquoi ? Un rapide regard sur les glucides et les sucres ajoutés vous indique les raisons pour lesquelles vous adorez vos fameux chocolats. En définitive, il n'y a qu'UNE seule raison : les glucides et les sucres (qui ne font qu'un en réalité) placés par les industriels dans leurs produits. Tout le reste n'est que bêtise commerciale pour attirer les consommateurs et flatter leur bonne conscience !

Malheureusement, dupés par les qualités -pourtant bien réelles- des flavonoïdes de la fève de cacao, vantées à tire-larigot par les chantres de l'à-peu-près diététique et aussi par les grandes marques, lorsque vous croyez faire du bien à votre corps en mangeant des truffes, des carrés, des barres ou des bouchées, au contraire vous l'abîmez (sauf si vous dégustez du chocolat avec minimum 85% de cacao). En effet, et c'est la sombre morale de l'histoire, à défaut de croquer dans les bienfaits des graines des cacaoyers, vous vous délectez d'abord et surtout du sucre et de son corollaire funeste : dans la joie du goût exquis et de l'inconscience, les péchés mignons mènent souvent à la mort.

                                                                Romain pour TOP VOYANT